La qualité d’une ventilation mécanique contrôlée à gaz

Rappelons-nous que la ventilation mécanique contrôlée tient le garant d’une ventilation toujours parfaite et répond aux normes dans votre logement. Pour se faire, l’extracteur qui se trouve au cœur du machin fait circuler de l’air frais au sein du logement, de par le moyen d’une ventilation mécanique. Cette solution parait si Nombreux sont les modèles de VMC en vente sur le marché français. Sans parler des VMC simple et double flux, nous allons nous focaliser sur la VMC à gaz. Cet article nous permettra de connaitre les vertus d’une VMC à gaz.

1. Le contexte d’une VMC à gaz

On rencontre souvent une ventilation mécanique contrôlée à gaz dans les logements collectifs. Elle reprend en général le contexte d’une VMC simple à quelques différences près. En effet, le mode de fonctionnement est le même mais la différence se trouve au niveau de l’alimentation. Si la VMC simple flux tire son énergie de votre installation électrique, la VMC à gaz fonctionne en parallèle avec votre chaudière. Quoi qu’il en soit, le principe reste le même. Cet appareil consiste à évacuer l’air vicié présent dans les pièces de services de votre appartement, puis, injecter de l’air frais depuis les bouches d’aération qui se trouvent dans les pièces de vies. Cela est assuré par un réseau de conduit d’air, alimenté par un extracteur d’air à placer dans les combles de la maison. Non seulement, la VMC à gaz extrait l’air vicié du logement mais surtout les produits de combustion d’une chaudière ou d’un chauffe-eau à gaz.

2. Quelques précautions d’utilisation

Sachant que le gaz utilisé pour faire marcher une VMC à gaz ainsi que tout autre matériel de cuisine qui fonction avec du gaz est le propane ou butane, le risque d’incendier la maison est élevée. Ce qui implique une nécessité d’attention lors de l’utilisation. À cet effet, le raccordement des chaudières à la VMC au gaz est indéniable. Cela permettra de limiter les risques puisque les chaudières s’arrêteront tout de suite au moment où l’extracteur de la VMC est en arrêt.
La norme en vigueur conclu par les assurances exige la mise en place d’un système de sécurité. Certes, les chaudières sont déjà équipées d’une sécurité appelée klixon qui stoppe l’allumage s’il n’y a plus d’évacuation des gaz brulés. Ce système fonctionne à l’aide d’un capteur thermique qui disjoncte s’il n’est plus balayé par l’air frais admis dans la trémie d’évacuation par effet venturi. D’un autre côté, la VMC possède dans son extracteur un capteur sensible au flux d’air. De cette façon, la chaudière est bloqué dans le cas où le moteur s’arrête ou encore si l’extracteur est bouché.
Dans le cadre de la mise en place d’une VMC gaz dans les logements collectifs, vous devez envisager la pose de certains dispositifs supplémentaires par prudence. À savoir :
• Un détecteur de défaut d’extraction,
• Un système de transmission d’ordre,
• Un organe assurant la mise à l’arrêt de chacune des chaudières de l’immeuble,
• Un dispositif signalant cet arrêt.

3. Guide d’installation d’une VMC à gaz

Une fois ces principes mis en place, vous vous devez de respecter les règles de l’installation requises pour le montage de votre VMC à gaz. À ce contexte, le respect de certains principes de bases vous soutient dans l’instauration d’un cadre strict visant à assurer une sécurité accrue.
La réglementation impose en effet un cadre strict qui consiste à assurer la sécurité de vos installations. Compte tenu de cela, toutes les VMC gaz doivent munir d’un système de sécurité individuelle. Ce dernier est généralement mis en place par le fabricant, lui-même. Il peut s’agir d’un interrupteur thermique pour les chaudières classiques ou bien un interrupteur presso statique pour les chaudières à condensation.
Pour ce qui est du travail d’installation, le confier à un artisan expert maitrisant les règles de l’art est impératif. Les démarches de la mise en place se déroulent de la même manière que les autres systèmes. À savoir la VMC simple flux et VMC double flux. En effet, les étapes suivantes constituent le cœur du projet :
• Perçage des trous d’aération dans le plafond
• Mise en place d’un circuit des gaines et conduits depuis les combles jusqu’aux trous d’extraction
• Installation des bouches d’extraction dans les trous réalisés précédemment
• Mise en relation des conduits au caisson et bouches d’extraction
• Pose du chapeau de toiture, suivi du raccordement au caisson
• Liaison électrique en passant par un interrupteur et le tableau.
• Aménagement des entrées d’air au-dessus des fenêtres.
À la différence des autres VMC, le conduit d’aération d’une VMC à gaz traverse un mur, sans réseau de gaines.
L’installation est donc généralement rapide, mais ce n’est pas pour autant qu’elle soit facile ni à exécuter par soi-même.

4. L’entretien d’une VMC à gaz

Toujours une raison de sécurité, il est primordial de faire un entretien régulier de vos VMC à gaz. Une telle opération ne saurait parfait qu’avec l’intervention d’un professionnel. Vous devez le faire au moins sur un cycle d’une année. Pour ce faire, les indications ci-après doivent être honorées :
• Nettoyage des pales du ventilateur,
• Vérification des connexions électriques et des caractéristiques de fonctionnement du ventilateur,
• Entretien des bouches d’arrivée d’air et d’extraction, voire remplacement si elles sont hors d’état d’usage
• Vérification de la vacuité des différents conduits.

5. Avantages et inconvénients de la VMC gaz

Comme tout appareil de ventilation, la VMC à gaz a son point fort et point faible. Parlons d’abord du point fort. La VMC à gaz est économique sur une utilisation à long terme. De plus, il n’y a pas de tâche très compliqué au niveau de l’installation.
Néanmoins en termes d’inconvénient, elle n’en manque pas. On rencontre souvent le problème de dépression au moment de l’extraction de l’air humide. Cela présente un grand danger d’utilisation d’un poêle et chauffe-eau à gaz sachant que ces derniers ne disposent d’aucun refoulement extérieur. Comme la VMC simple flux, l’air entrant de l’extérieur n’est pas encore filtré ni même réchauffer. Il reste donc assez dans l’état où il est. En plus c’est assez bruyant et peut entrainer des courants d’air.

6. Quelle somme investir pour une VMC à gaz ?

Une VMC gaz, comme son nom l’indique, permet de ventiler la maison comme toutes les autres VMC tout en évacuant les produits combustible en déviré des appareils fonctionnant au gaz de ville. Un tel type de VMC est nécessaire si la chaudière ou l’équipement à gaz est très basique. Cela dit, son usage est inutile si vous avez en votre possession une chaudière à ventouse. Le prix d’une VMC gaz varie généralement de 300€ à 600€. C’est un tarif hors pose. Il faut compter un investissement supplémentaire pour l’installation et l’entretien au fil de l’année.