Dans le cadre du renouvellement de l’air au sein d’un bâtiment antérieur à basse consommation, il y a d’une part les fuites d’étanchéité, un phénomène involontaire du fait de l’âge du logement ou bien un défaut de fabrication. D’une autre part, il y a la ventilation mécanique dont le but est de remplacer en permanence l’air intérieur en absorbant l’air extérieur. À ce stade, la maison est forcément exposée à une dépression et des fois à des déperditions thermiques. En général, cette perte est estimé à une valeur de 20 à 30 hWh/m².a soit équivalant à une somme de 450 euros sur la facture de chauffage annuelle. Cette étude a été menée sur un logement de 150 m² de superficie et qui utilise un chauffage électrique. Plus la maison est spacieuse, plus cette perte sera élevée.
Suivant la configuration de la maison, à savoir le nombre de pièces d’eau et celui des occupants, l’action de renouvellement d’air est variable sur un taux de 0.30 à 0.60 unités de volume par heure. Cette nécessité met en cause l’hygiène des occupants. Cela dit, si l’air pollué ainsi que l’humidité ne seront pas évacué, la maison ne peut être appelé saine. Dans ce même contexte, une action de renouvellement en oxygène est indispensable. En somme, vous vous devez de renouveler en entier le volume d’air du logement au moins toutes les deux ou trois heures.

1. Comment ventiler un bâtiment existant ?

En principe, il existe deux façons pour bien aérer une maison antérieure, soit :

• La ventilation naturelle

Sans évoquer la fuite d’étanchéité des murs, le tirage thermique joue un rôle important dans la ventilation d’un logement. Ce phénomène est notamment dû à un manque d’étanchéité aux ouvrants sur les bâtiments anciens, en plus des cheminées ouvertes. On rencontre souvent le tirage thermique en hiver. Il permet de renouveler l’air intérieur sans aucune technique supplémentaire. Il vous faut juste le moindre geste tel est d’ouvrir vos fenêtres régulièrement pour le garant d’une bonne qualité d’air, suffisamment ample pour toutes les pièces de la maison.
Ce mode de ventilation naturelle a pour particularité de :
– Ventiler la maison pièce par pièce sachant que dans chaque pièce de vie et de service, il y a une fuite qui fait entrée l’air
– Fonctionner sans aucune mécanisation alors que la qualité d’air dans le bâtiment est suffisante pour garantir une bonne hygiène à tous les occupants.
– Intégrer au bâtiment, cependant il faut maintenir les sources d’entrée d’air et de tirage thermique lors des travaux de rénovation.

• La ventilation mécanique

Le système de ventilation évolue de manière proportionnelle aux usagers. En effet, au lieu de se contenter de la ventilation naturelle, ils ont inventés la ventilation mécanique pour plus de confort. Désormais, cette dernière est recommandée par l’assurance. Parmi les différents systèmes de ventilation mécanique les plus courants se trouvent la ventilation mécanique contrôlée. Elle s’adapte à tout type de bâtiments neuf ou existants. Depuis son dans les années 70, ce mode de ventilation a conquis de nombreux cœurs. À l’heure actuelle, c’est la ventilation la plus utilisée en France.
Il s’agit d’une ventilation qui consiste à extraire perpétuellement l’air vicié du logement en entrainant une dépression au local pour ensuite faire rentrer l’air extérieur par le moyens des entrées d’air en menuiserie. Cette action se fait par balayage, c’est-à-dire que l’air entre depuis les pièces de vie et sort dans les pièces de service. À noter que les pièces de vie sont le salon, les chambres et le bureau alors que les pièces de service sont celles qui disposent d’un point d’eau comme la cuisine, la salle de bain, le W.C. et la buanderie.

2. Est-il possible de ventiler sans perdre d’énergie ?

De manière générale, le renouvellement d’air à la manière mécanique fait perdre une énergie considérable à la maison, notamment pendant l’hiver. En effet, la maison est maintenue à une température ambiante grâce au chauffage, quelle que soit l’atmosphère extérieure. Mais quand la VMC effectue l’extraction et injection d’air, il fait sortir l’air chaud de l’intérieur et le remplace avec l’air frais de l’extérieur. À ce stade, la température intérieure diminue et il faut le réchauffer à nouveau. Cela représente une consommation de chauffage non négligeable au cours de l’année.
Compte tenu de cela, au lieu de vous diriger vers une chaudière puissante qui va réchauffer continuellement la température de votre logement, les spécialistes ont eu l’idée d’optimiser le renouvellement d’air de sorte à ce que la maison soit plus saine, sans pour autant être déperditive. De ce fait, au lieu de se contenter d’une VMC classique simple flux, ils ont inventés une VMC dotée d’un échangeur thermique qui va récupérer la chaleur de l’air vicié pour ambianter la température de l’air frais qui en entre. Mais encore faut-il s’assurer de l’étanchéité de vos murs. En effet, le bâtiment doit être bien isolé pour éviter que la chaleur s’échappe par les murs.
Contrairement donc au système de ventilation naturelle, la VMC double flux interdit l’entrée d’air par les murs. À cet effet, vous devez envisager des entrées d’air, placées de manière judicieuse pour assurer une ventilation autant qualitative que quantitative. Quant à la récupération de l’énergie qui généralement va être perdu, la logique se présente comme suit :
– Ventiler plus, ventiler mieux : cela consiste à réguler le débit d’air en fonction du mode de vie des occupants, voire l’utilisation de la pièce humide ainsi que la présence ou non dans le logement. Cela dit, ajuster la VMC en fonction du besoin de l’utilisateur.
– Préchauffer l’air entrant : cela peut prendre en compte l’ajout d’un puits canadien qui va récupérer la chaleur et l’humidité de l’air extrait, en plus de l’échangeur thermique préexistant. Dans ce même contexte, l’ajout d’une pompe à chaleur est aussi possible pour économiser plus d’énergie en matière de chauffe-eau.

3. Réduire les besoins en énergie du bâtiment

Il a déjà été évoqué au préalable que la ventilation par balayage représente un atout majeur à la VMC. Cela permet de ventiler moins pour un même usage. Bien que l’air entre par les pièces de vie et s’éjecte par les pièces humides, en passant par des pièces de transit par détalonnage des portes, le logement sera entièrement ventiler par l’air neuf des pièces de vie. Néanmoins, il faut tenir compte de l’incidence liée à une mauvaise étanchéité à l’air du logement.
Sachant l’air entre dans la maison suite à la dépression due à l’extraction de l’air depuis les salles d’eau, si par moment, les murs ne sont pas étanches à l’air, il n’y aura aucun acte de balayage. Votre maison sera ventiler mais l’air ne passe pas par l’entrée prévue. Ainsi donc, la qualité de l’air n’est pas tout à fait satisfaisant.
Pour le cas d’un bâtiment à basse consommation, on envisage une conservation de chaleur, pour réduire considérablement la puissance des chaudières. Donc, au lieu de consommer 10 kW, il est possible de la réduire jusqu’à 2, voire même 1 kW. Non seulement cela consiste à diminuer la facture de chauffage mais le chauffage est uniquement dédié pour saisons les plus froides. Tout cela n’est que théorie, mais pour avoir un résultat plus concret, les deux paramètres ci-après doit être pris en considération :
– Un bon confort thermique
– Une excellente qualité de l’air
Cela dit, si vous arrivez vraiment à extraire les sources de déperditions de la chaleur et valoriser les apports thermiques gratuits, sans pour autant négliger la qualité de l’air ni le confort thermique, votre maison sera de basse consommation. À ce titre, vous pouvez vivre dans ce logement sans même avoir du chauffage. En effet, l’usage des poêles à bois que nous utilisons uniquement comme accessoire de mise en beauté peut suffire pour réchauffer notre maison.
Pour le cas d’un bâtiment parfaitement isolé, nous avons juste besoin du minimum de chaleur à distribuer dans les pièces par le moyen des réseaux de ventilation.
Cependant, il vous faut un sérieux travail d’isolation de l’enveloppe du bâti en plus de la mise en étanchéité à l’air sans oublier l’aération. Faire plus d’économie, voilà la plus grande raison pour laquelle, on doit favoriser la réduction des besoins énergétique de notre logement.

4. Dans quel cas utiliser VMC double flux ?

À titre correctif aux imperfections de la VMC simple flux, la VMC double flux est intéressant dans tout cas de figure. Néanmoins, elle nécessite plus d’investissement tant pour l’achat que pour l’installation et l’entretien. Dans ce cas, vous devez étudier vos besoins en aération afin de choisir d’adopter la VMC double flux ou pas. Pour vous guider dans ce parcours, en voici les paramètres à considérer :

• Le climat

Toutefois, la perte de chaleur est liée à la température extérieure. Plus, l’atmosphère extérieure est frais, plus la perte de chaleur intérieur est importante. De ce fait, si vous vivez dans les régions au climat clément, vous n’avez pas besoin de recourir à une VMC double flux. Dans le cas contraire, si vous vivez dans un endroit dont le climat est rugueux en hiver, ventilation mécanique contrôlée double flux vous serez d’une grande pour assure un bon confort thermique.

• Le choix du chauffage

Avec un système de chauffage par poêle à bois, la VMC double flux est mieux qu’une VMC simple flux hygroréglable. Le savez-vous pourquoi ? Tout simplement parce qu’elle intervient dans la distribution de la chaleur dans tout le bâti. En effet, vous n’avez plus besoin d’installer des chauffages d’appoint partout. En plus le confort thermique sera d’autant plus parfait du fait de l’absence de scarification, accompagné d’un meilleure brassage.